Comparaison de la taille de la tour Almas avec d’autres gratte-ciel emblématiques

En 2009, la tour Almas devient le plus haut gratte-ciel achevé à Dubaï, culminant à 360 mètres. Ce record ne tient que deux ans avant l’émergence de nouveaux projets dans la ville.Le bâtiment sert de siège principal au Dubai Multi Commodities Centre et accueille des bureaux spécialisés dans le négoce de diamants et de métaux précieux. Sa conception répond à des exigences de sécurité renforcées, rarement observées dans des structures de même hauteur.

Pourquoi l’Almas Tower fascine-t-elle autant à Dubaï ?

Au cœur du quartier Jumeirah Lake Towers (JLT), la tour Almas impose sa silhouette : elle se dresse comme un signal fort de la modernité de Dubaï. L’emplacement est loin d’être dû au hasard, jadis espace morcelé, ce secteur connaît une mutation rapide, propulsée par cette tour iconique. Derrière la façade, un symbole puissant : mêler prouesse architecturale et puissance commerciale. Le nom même d’« almas » évoque sans détour la mission du lieu : le diamant, pierre angulaire du Dubai Diamond Exchange et du Dubai Multi Commodities Centre (DMCC), moteurs du rayonnement international du quartier.

Au-delà de son impact visuel, la tour Almas stimule toute une dynamique locale. L’influence est tangible sur plusieurs plans :

  • plus de 15 000 emplois créés
  • 12 milliards de dollars injectés dans le JLT

Véritable moteur économique, le gratte-ciel façonne de nouveaux équilibres pour Dubaï et joue un rôle central dans l’essor du commerce des métaux précieux et des pierres rares.

Ici, l’audace architecturale occupe le devant de la scène. La forme facettée, inspirée d’un diamant, n’est pas un simple exercice de style : elle témoigne d’une volonté d’attirer le regard, d’afficher des standards de sûreté et de respecter des critères liés à la performance environnementale. L’Almas Tower s’érige en référence et lance un signal fort : le visage urbain des Émirats arabes s’écrit aussi en hauteur. Au fil des ans, sa prestance a marqué durablement le secteur Jumeirah Lake et a forgé l’imaginaire collectif.

Retour sur l’histoire et la construction d’une tour emblématique

La genèse de l’Almas Tower est portée par une vision ambitieuse : le promoteur Nakheel Properties confie l’ouvrage aux architectes de Atkins Middle East. Tous partagent un objectif net : créer un point d’ancrage immanquable dans le nouveau visage de JLT, en pleine transformation.

En 2005, les travaux démarrent. Il n’aura fallu que trois ans pour voir s’élever un bâtisseur de records à Dubaï : dès 2008 (ou 2009 selon certains documents), l’immeuble prend sa place au carrefour du business du diamant. Véritable hommage à cette précieuse gemme, la conception axée sur la rigueur, la rareté et la précision a guidé chaque étape.

Plusieurs avancées techniques méritent d’être soulignées ; voici les éléments marquants du chantier :

  • Un noyau central en béton armé assurant robustesse et protection
  • Un ensemble de structures périphériques en acier, pour combiner finesse et stabilité
  • Des façades faites de verre hautes performances et d’aluminium, optimisant isolation thermique et esthétique

Le projet croise les expertises : ingénieurs, architectes, travailleurs spécialisés venus du monde entier assurent la réussite du défi. Résultat : l’Almas Tower ne se contente pas de suivre la tendance des hauteurs, elle fixe de nouveaux repères pour les bâtiments du Golfe.

Dimensions de l’Almas Tower : chiffres clés et particularités architecturales

L’Almas Tower ne passe pas inaperçue dans le décor ultra-moderne de Jumeirah Lake Towers. Sa hauteur varie légèrement selon les sources, entre 360 et 363 mètres. Avec 68 étages en surface et 4 ou 5 sous-sols, elle héberge un flot ininterrompu de bureaux et de zones professionnelles, auxquels s’ajoutent quelques espaces résidentiels.

Pour mieux appréhender l’ampleur du chantier, quelques données remarquables : la tour offre une surface de 170 000 m², des plateaux spacieux de 2 500 m² chacun, et compte plus de 35 000 panneaux de verre et d’aluminium qui viennent souligner l’effet « diamant ». Ce choix donne toute sa personnalité à la façade et optimise la gestion thermique du bâtiment, équilibre entre brillance et efficacité.

La mobilité interne atteint un niveau rare dans la région : la tour intègre 26 ascenseurs rapides, sans oublier 4 monte-charges. Autres points visibles : façade à double peau pour renforcer l’isolation, gestion avancée de l’énergie, économie de 30 % sur la consommation classique, espaces refuge sécurisés à chaque dizaine d’étages et évacuation générale possible en moins de 30 minutes. La sécurité et l’éco-efficience dictent le mode d’emploi du lieu.

Du huitième au trente-cinquième étage se déploie le Dubai Diamond Exchange ; plus haut, l’espace se fait plus exclusif, mêlant bureaux haut de gamme et quelques résidences. Difficile de trouver meilleur exemple d’intégration réussie entre business mondial et audace architecturale aux Émirats arabes.

Vue aérienne de la tour Almas au coucher du soleil

Comment la taille de l’Almas Tower se compare-t-elle aux autres gratte-ciel célèbres du monde ?

À Dubaï, la tour Almas s’élève à 360 mètres et s’inscrit dans la cour des grandes, mais elle n’occupe aujourd’hui que la douzième place à l’échelle de la ville. Plusieurs sommets la surplombent, dont le Burj Khalifa (828 mètres), la tour Marina 101 (425 mètres) ou encore la Princess Tower (413 mètres). La skyline de Dubaï est une course permanente vers la verticalité, où chaque nouvelle réalisation vient pour bousculer la hiérarchie.

Dans la compétition mondiale, le classement est encore plus disputé. La Shanghai Tower culmine à 632 mètres, tandis que des mastodontes comme le One World Trade Center (541 mètres), les célèbres tours Petronas de Kuala Lumpur (452 mètres) ou encore la Lotte World Tower de Séoul (555 mètres) dominent nettement. L’Almas Tower, malgré sa présence, ne lutte pas pour les sommets mondiaux. Mais elle affirme fièrement l’ambition verticale de Dubaï.

Pour situer d’un coup d’œil l’Almas Tower sur l’échelle internationale, voici les principaux repères chiffrés :

  • Burj Khalifa : 828 m
  • Shanghai Tower : 632 m
  • One World Trade Center : 541 m
  • Petronas Towers : 452 m
  • Almas Tower : 360 m

Bien qu’elle ne domine plus la scène, l’Almas Tower reste un jalon fort dans la silhouette urbaine du Moyen-Orient. Ce gratte-ciel n’est peut-être plus le numéro un, mais il continue d’inspirer : à Dubaï, chaque nouveau projet repousse la frontière verticale, dessinant une skyline en perpétuelle réinvention.