
Travailler en pépinière est souvent une vocation. Cependant, pour y arriver, il n’est pas toujours facile de vous y trouver ! Diplômes spécifiques, appellations multiples, nombreux types d’installations d’accueil, nouvelles réformes… une nouvelle réforme est en application. Cette réforme vise à rétablir l’ordre dans ce méli-méli-mélo en facilitant (ou parfois en compliquant) l’accès aux professions de la petite enfance et au travail des crèches. Voyons ensemble en quoi consiste ce travail : Quelles sont les règles ? Qu’en est-il des opportunités de carrière dans ce domaine ? Les mesures à prendre ? Et quelles sont les possibilités pour les Français qui veulent travailler en crèche en Belgique ?
Plan de l'article
La profession de pépinière le riz, en bref
La pépinière travaille habituellement dans la pépinière a une mission importante dans la supervision des petits. Sa fonction a un caractère social et paramédical : éduquer les enfants, faire preuve de pédagogie (apprendre à l’enfant à parler, à se nettoyer, à manger…) et à assurer l’hygiène et les soins de santé (se baigner, changer, préparer les repas…). Il a aussi le rôle de communiquer avec les parents.
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Pour une description détaillée de la profession de garde d’enfants (compétences, environnement de travail, savoir-faire…), vous pouvez consulter notre fiche d’emploi sur le site de l’entreprise SIEP : Garderie
Qu’en est-il du marché du travail ?
Actuellement, la profession de garde d’enfants est considérée comme un emploi en pénurie . Cela signifie qu’on manque : théoriquement, il serait facile de trouver du travail (une fois requis diplômes dans la poche). Naturellement, c’est le premier les pépinières (selon un rapport FOREM, dans 5 cas sur 10, les offres proviennent de crèches). Selon le FOREM, il y a aussi une bonne partie des offres d’emploi de antécédents scolaires (en Belgique, « Assistantes maternelles » sont des personnes ayant le titre de garde d’enfants). Le secteur de la santé (hôpitaux, cliniques…) ainsi que celle de administration publique aussi recruter occasionnellement des professionnels de la petite enfance.
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Les contrats les plus courants offerts dans les pépinières sont contrats à durée déterminée (5 cas sur 10) . Toutefois, dans plus de 2 cas sur 10, il est possible d’obtenir un CDI . Pour les enfants, ce sont généralement des lois spécifiques : ils travaillent pour la plupart en tant que travailleurs indépendants. Le FOREM note dans son analyse que les employeurs n’ont généralement pas aucune exigence élevée par rapport à l’expérience antérieure . Ils sont, cependant, très attentif au diplôme et à la qualification nécessaire d’exercer (nous verrons lesquels dans cet article).
- Voir l’analyse FOREM
La garde d’enfants, un travail douloureux ?
Travail en pépinière peut être tendu . Les travailleurs de la garde d’enfants sont obligés d’être debout pendant une longue période. Souvent, ils doivent adopter des postures contraignantes (porter des enfants tout au long de la journée, abaisser régulièrement…). Ils font également face à beaucoup de bruit tous les jours. Donc, vous devez avoir un dos robuste et des oreilles fortes. Ces conditions de travail ont été reconnues et la profession de garde d’enfants est reconnue depuis 2018 comme une profession pénible au « second degré » depuis mai 2018 (cela signifie que les travailleurs pourront soit recevoir une pension plus élevée, soit anticiper leur retraite de deux à six ans, mais jamais avant l’âge de 60 ans).
Quelles formations pour travailler en pépinière ?
Dans notre article Formation dans les métiers de la petite enfance, nous faisons le bilan de toutes les formations qui, dans le cadre de la nouvelle réforme, permettent de travailler en crèche.
Pour résumer : Précédemment , ces diplômes étaient requis pour travailler dans le secteur en tant que personnel de garde d’enfants :
- Avoir obtenu son certificat de qualification de la garde d’enfants après un 7ème deuxième professionnel ;
- Soit avoir fait le formation des enfants auxiliaires à l’école de promotion sociale .
- Soit ont fait la formation de » Adapté aux enfants à l’EFP/IFAPME. Ceux qui ont suivi cette formation ne pouvaient pas travailler officiellement dans la crèche, ils devaient accueillir les enfants à la maison tout en acquérant le statut de travailleur indépendant.
Les personnes titulaires d’un certificat de « garde d’enfants » ont été embauchées en priorité, avant les « assistants de garde » (bien que les deux puissent — et peuvent encore – exercer en tant que préposés à la garde d’enfants).
À partir de janvier 2020, il n’y aura pas de distinction dans les crèches entre les certificats de qualification pour les garderies secondaires et les autres. Aujourd’hui, la nouvelle réforme permet plus de gens, avec différents certificats de qualification, pour travailler dans la petite enfance. Les personnes possédant ces qualifications peuvent désormais devenir « personnel de garde d’enfants » :
- Le certificat de qualification de la garde d’enfants obtenu à la fin du secondaire 7
- Le certificat de qualification pour les enfants obtenu auprès de l’EFP/IFAPME (qui, grâce à la nouvelle réforme, nous permettra de travailler dans des environnements hôteliers, pas seulement dans un cadre privé/familial)
- La formation de Enfance auxiliaire dans Promotion sociale
- Le certificat de qualification Agent d’éducation obtenu à la fin de l’école secondaire (techniques de qualification)
- Le certificat de qualification Educateur·riz obtenu à l’école de promotion sociale
belvédère cependant : chaque personne devra maintenant étant obligatoirement la possession du CESS (Certificat d’enseignement secondaire supérieur).
Pour ceux qui veulent ouvrir un berceau , les règles deviennent durcies : il doit être en possession d’un baccalauréat, quel que soit le type d’environnement d’accueil que vous voulez ouvrir. Le baccalauréat doit être obtenu à la fin de ces études : psychologie, travailleur social, soins infirmiers, ou, pour la maîtrise, sciences psychologiques et éducation, ingénierie et action sociale, sciences de la santé publique.
Bien sûr, les personnes qui ont obtenu leurs qualifications avant la réforme ou qui ont commencé leur formation avant janvier 2020 auront droit à des exemptions : les titres obtenus avant la réforme resteront valables grâce à un « passeport ».
Pour plus d’informations :
- Le site Web de l’Office
- L’article du SIEP Formation dans les professions de la petite enfance (liste des titres requis et des écoles qui organisent des cours de formation)
Les objectifs de cette nouvelle la réforme
Les objectifs de cette réforme sont nombreux :
- Améliorer les professions de la petite enfance (en « augmentant » le niveau de qualification, notamment en exigeant le CST)
- Aidez les pépinières avec de nouvelles subventions : Si les crèches qui respectent les règles (ayant le statut d’organisme à but non lucratif, ouverture d’un certain nombre d’heures par jour et de jours par an, différenciation des tarifs en fonction du revenu des parents…), elles recevront une aide sous forme d’emplois subventionnés.
- Simplifier le secteur de la petite enfance : comme nous l’avons vu au début de cet article, il existe plus d’une douzaine de types différents d’environnements hôtes. Donc c’est compliqué de vous y trouver ! A partir de janvier 2020, il n’y aura que 2 types d’environnements d’accueil : les crèches et les foyers accueillants. L’objectif est également d’ancrer la prise en charge de la petite enfance dans le secteur non marchands. Les pépinières privées devront donc changer leur statut à celui de l’ASBL . Un moyen d’éviter le profit et de maximiser l’accessibilité aux pépinières en général.
- Faciliter les procédures administratives des parents , grâce à la création d’une plateforme numérique qui simplifie les processus d’inscription et la communication entre les directions/secrétariats et les parents.
- Soutenir la mixité et l’accessibilité : les crèches subventionnées devront réserver entre 10 et 50% de leurs places à un public en difficulté (familles monoparentales, enfants handicapés…).
La réforme progressif : la période de transition et l’adaptation seront de 5 ans.
Toutefois, des préoccupations subsistent chez les travailleurs de la petite enfance existants. Qu’en est-il des personnes qui n’ont pas leur CESS et qui sont actuellement sous contrat à durée déterminée ? Sauront-ils s’engager dans une nouvelle institution sans ce diplôme ? L’Office confirme que le « passeport » reçu par les filles de la crèche en sera valide dans tous les paramètres de l’hôte.
Pour plus d’informations sur cette réforme :
- Réforme de l’environnement d’accueil : l’ONE reste attentif aux professionnels et aux parents !
- Article de RTL Info : L’accueil de la petite enfance bientôt transformé par la réforme de l’ONE
- Le Guide social : Tout sur la réforme des soins de la petite enfance
Qu’en est-il des Français qui veulent travailler en pépinière en Belgique ?
Le SIEP reçoit de nombreuses questions sur les équivalences entre les services de garde d’enfants en Belgique et en France. Ce qu’il faut retenir :
- En Belgique : nous utilisons le nom de garderie ou garde d’enfants pour désigner le commerce de Auxiliaire de garderie dans France . Une garderie belge travaille donc dans les crèches et assurera des soins infirmiers (éducation, soins, bains, repas…).
- En France , un garde d’enfants est un infirmière diplômé en pédiatrie .
Dans belgique , pour devenir un « auxiliaire de la garde d’enfants » (garde d’enfants), il est donc nécessaire de e enseignement secondaire (identique au niveau BAC en France).
Travailler en Belgique avec des bébés soins de santé (à l’hôpital — comme le fait la « garde d’enfants » en France), il est nécessaire de faire infirmière études supérieures (4 ans) 1 an de spécialisation en pédiatrie et néonatologie (accessible uniquement après avoir obtenu le baccalauréat en infirmière). Bon à savoir : il existe aussi en Belgique études sur les sages-femmes . C’est un baccalauréat professionnel de 4 ans.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le ONE ou un CentreSIEP !